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Purple Lilly

30 décembre 2013

Une chouette housse !

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Bon, ok j'admets, pour ce sûrement dernier article de l'année, le jeu de mot est un peu facile, mais il faut bien commencer petit pour pouvoir s'améliorer ! Les plus puristes d'entre vous ne comprendront même pas la blague, vu que ce sont en fait des hiboux et non des chouettes (bah vi, les espèces de petites oreilles qu'ils ont, les aigrettes, c'est ce qui les différencient des chouettes justement ! bon, fin du cours de Sciences Nat').

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J'ai reçu à mon anniversaire un joli joujou que je voulais protéger au maximum, et je me suis donc remise à la couture, laissée de côté depuis quelques temps. J'aurais pu faire une housse rembourrée, mais j'ai préféré opter pour un système qui reprend l'emballage polystyrène fourni avec le joujou, bien épais, et surtout parce que je n'avais pas assez de molleton lorsque j'ai commencé le chantier.

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J'avais craqué il y a quelques mois, lors d'une orgie d'achat sur un site internet de vente de coupons de tissus, sur ces jolis petits hiboux, un peu enfantins, très colorés, bref très mignons ! Pour le rabat et la doublure, je voulais mettre en valeur les couleurs, j'ai donc opté pour un rabat vert pomme, et une doublure rouge tomate.

J'adore l'effet obtenu ! Un peu cucu, comme moi en cette période de Noël pleine de rennes, de petits lutins (bon ok c'est fini Noël, mais je ne me suis pas encore réveillée je crois), avec une envie de couleurs bien acidulées pour contrer le froid et la pluie. Je suis plutôt contente de moi sur la réalisation, je n'ai pas été inspirée par les moults patrons que l'on peut facilement trouver sur internet, donc qu'à cela ne tienne, j'ai fait le mien. Et à part un tout petit pli un peu foireux à la base du rabat, bah je le trouve quand même vachement bien réalisé !

La housse n'est qu'un petit exercice de chauffe, histoire de se dégourdir les 15 doigts (bah oui, deux mains et un pied sur la pédale de la machine à coudre, hi hi !), parce que ça va bientôt être la java : j'ai été gâtée pour Noël, j'ai reçu plusieurs livres de couture japonaise, un must pour le côté simple et intemporel. Moi qui voulais m'y mettre depuis longtemps en bavant sur les blogs des couturières en herbe, je vais me lancer ! du coup ce matin, j'ai fait une razzia au Marché Saint Pierre, et je suis revenue avec lainages, cotons, lins, j'ai fait chauffer la carte bleue !!! ouch !

Bon maintenant y'a plus qu'à, je vous tiens au courant des avancées !

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9 décembre 2013

Pourquoi écrire dans un carnet, la suite

Cet article est la suite d'un article disponible ici. Je vous parlais, dans mes derniers articles, des nombreux avantages de tenir un carnet, qui pourra devenir un outil de progression, de développement personnel. La dernière fois, j'ai commencé par les aspects les plus simples, comme le carnet comme objet, comme l'acte physique d'écrire, ou encore comme le carnet pour garder un souvenir. Ces aspects sont très intéressants, mais ils ne font pas, pour moi, tout l'intérêt d'avoir un carnet. J'entends par là que si je voulais garder un souvenir par exemple, ce ne serait pas en le mettant à l'écrire, mais plutôt en en faisant une photo par exemple. Mais ce n'est qu'une façon de faire très personnelle, et je comprends tout à fait ceux qui écrivent dans un but d'autobiographique, ou ceux qui écrivent les fameux carnets de voyage, ça n'est juste pas mon truc.

Donc pour continuer sur les autres avantages d'un carnet, je voudrais parler tout d'abord de l'écriture comme entraînement.

  • Travailler sa rédaction : oui, j'en vois déjà certains sourire ou grimacer, vous vous remémorez avec nostalgie ou avec douleur les rédactions que vous deviez fournir à l'école primaire, et qui se finissaient en général en catastrophe la veille du rendu, parfois même dictées par papa/maman... non ? sauf que là le sujet n'est pas imposé, vous n'êtes pas forcément relu (selon ce que vous faites de votre carnet), et vous n'êtes normalement pas noté (enfin, tout ça dépend encore de ce que vous faites de votre carnet !). Donc oui, c'est un peu comme les rédactions d'antan, mais sans toute la pression qui va avec, normalement sur un sujet qui vous intéresse. Donc oui, s'efforcer d'écrire va vous aider à mieux rédiger. Pourquoi ? eh bien tout simplement parce que cela va vous forcer à étoffer votre vocabulaire, vos expressions et tournures de phrases. Alors au début, ça sera sûrement un peu gauche, mais avec le temps, vous aurez de moins en moins de difficulté. Les formulations et tournures fuseront naturellement dans votre tête pour retranscrire fidèlement vos idées. Et quel bonheur cela devient, à ce moment, d'écrire !
  • Travailler sa créativité : cela rejoint un peu le point précédent, mais en allant plus loin, sur les idées elles-mêmes et pas seulement sur la façon de les exprimer. Et écrire dès qu'on peut, c'est le meilleur conseil que l'on peut donner à un écrivain en devenir ! Bien entendu, pas besoin du carnet pour s'entraîner, mais son format qui se glisse dans un sac, voire une poche, permet de l'avoir toujours sur soi et d'en tirer beaucoup plus partie. Pour entraîner la créativité des écrivains, il existe des sites qui recensent des amorces ("prompts" en anglais) : un début de phrase ou d'histoire, une question, qui permettent de mettre le pied à l'étrier. J'ai testé des amorces spécifiques au journal personnel, donc pas de début d'histoire mais plutôt des questions très ouvertes, du type "que souhaiteriez-vous avoir réalisé avant vos 50 ans", ou "qu'est ce qui vous rend heureux dans la vie". Alors bien sûr, certaines amorces sont plus inspirantes que d'autres, selon les personnes. J'ai personnellement sauté les questions du type "quel est votre acteur préféré et pourquoi", et je me suis un peu forcée à en prendre d'autres peu inspirantes. Ce n'est pas tant le sujet de l'amorce qui est intéressant, puisque vous avez tout à fait le droit de dévier complètement, et cela m'est arrivé très souvent sur les amorces peu inspirantes. On revient naturellement aux sujets qui nous intéressent. Mais surtout, on n'y arrive que parce que le stylo a déjà commencé à courir sur le papier, donc c'est bien là l'utilité de l'amorce : commencer à écrire, peu importe si on finit sur le même sujet ou sur un autre.
  • Mettre des mots sur ce que l'on vit : je mets ça aussi dans l'entraînement. Pourquoi ? parce que plus on pratique l'écriture de ce qui nous passe par la tête, nous interpelle, nous obsède, plus il devient facile de l'identifier et de le comprendre. Peut-être que pour certains d'entre vous, c'est simple sans écrire, sans faire de psychanalyse, sans se pressurer le cerveau. Pour ma part, je me rends compte que mettre des mots sur ce que l'on ressent permet de vraiment comprendre ce que l'on ressent. Avez-vous vous aussi été obsédé par un symptôme, une douleur dans un endroit bizarre, qui vous a fait passer une bonne heure sur internet sur des forums comme Doctissimo et cie, juste pour pouvoir mettre un nom sur ce symptôme ? si oui, c'est pareil avec les émotions. Si non, alors vous n'êtes pas normal. Non je plaisante, c'est peut-être moi qui suis un peu hypocondriaque. Bref, on prend le temps d'analyser son ressenti, de le comprendre, de mettre une étiquette, et c'est alors beaucoup plus simple la prochaine fois. Ca aura son importance dans d'autres interactions avec votre carnet, plutôt de l'autre de l'analyse.

Écrire dans un carnet permet aussi de mettre de l'ordre dans ses pensées :

  • Ne plus tourner en boucle : je ne sais pas pour vous, mais moi, avant d'avoir un carnet, je ne mettais pas vraiment à plat mes émotions et mes pensées. Et comme j'avais une vie un peu chaotique, l'esprit toujours tourner vers le passé, vers les choses que j'aurais sûrement pu mieux faire, ou vers le futur, à se mettre la pression sur ce qui n'avait pas encore capoté, je n'avais clairement pas le temps de me poser. Du coup quand une pensée importante arrivait à se frayer un passage jusqu'à ma conscience, elle se faisait ballotter dans un sens puis dans l'autre, prise en sandwich entre le "mince je me souviens pas avoir fermé la porte à clé ce matin", et le "cette nana ne devrait vraiment pas s'habiller de cette façon"... Elle ne disparaissait jamais complètement bien sur, étant donné que c'était une pensée "importante", elle surnageait, disparaissait momentanément de la surface, happée par les vagues, puis ressurgissait comme une bouée. Quand elle n'est plus là, on s'en rappelle toujours, on a un truc qui nous chatouille dans un coin du cerveau, un truc qui nous dit qu'on devait faire ou penser à quelque chose, bref un truc qui nous bouffe de l'énergie quand même ! alors on se dit qu'on devrait quand même lui accorder un peu de temps à cette pensée importante, juste pour qu'elle nous lâche un peu la grappe en fait ! donc vous déroulez votre réflexion, consciencieusement, et là malheureusement, c'est votre arrêt de métro, donc standby, renavigation en pleine tempête, si vous avez de la chance c'était une correspondance et vous avez encore un peu de métro derrière pour y re-réfléchir, sinon ça sera pour le lendemain, surlendemain,  voire jamais. Donc si l'occasion se représente, je suis prête à parier que la réflexion que vous avez eu juste avant, tout est parti à la mer ! allez, rebelote, on recommence. D'où une fâcheuse tendance à tourner en boucle, assez insupportable. La solution : n'ayez pas de pensées importantes. Ou bien, mettez votre réflexion à plat dans un carnet ! C'est nettement plus facile de reprendre le fil de ce qui est écrit, même si, j'en conviens, ce n'est jamais aussi bien que de tout faire d'une traite !
  • Passer à autre chose : mettre à plat ce qu'on ressent, ce qu'on a dans la tête, ça permet de ne pas perdre le fil, et ça permet du coup de passer à autre chose. Je me base encore sur cette idée que ce qui n'est pas achevé traîne toujours quelque part dans un coin de votre cerveau, et que cela vous pompe de l'énergie. Vous avez certainement entendu parlé des "actes manqués", des "lapsus", qui sont des manifestations de choses conservées enfermées par l'inconscient. Certains de ces actes manqués peuvent être dus à des actions inachevées. Les mener à terme permet de se libérer l'esprit, et donc d'être plus disponible pour autre chose. Il y a vraiment une notion de délivrance derrière tout ça. Mais en allant plus loin également sur cette idée, mettre à plat permet aussi de créer des bases, sur lesquelles on peu commencer à construire quelque chose de nouveau. Vous avez du mal à avancer, quelque chose vous tire en arrière, impossible de penser et d'agir vers le futur ? Parfois, écrire dessus vous permet tout simplement d'accepter certaines choses, qui sont parfois douloureuses (émotionnellement, intellectuellement, que sais-je, chacun a ses propres douleurs). Une fois acceptée, même si la douleur est toujours là (elle s'en ira, ou non, mais selon un autre processus), il vous sera possible de faire un premier pas sur cette base solidifiée.
  • Se confesser, partager une émotion : je sais qu'écrire dans un carnet ne remplacera jamais une discussion avec quelqu'un de notre espèce. Mais pour certains, cela peut être difficile, à cause du sujet, ou peut-être à cause de la personnalité de la personne, d'une peur d'être jugé par exemple. Dans certains cas, écrire dans un carnet permet un réel soulagement, sans avoir le désagrément de supporter le regard d'autrui, sans avoir peur que son secret ne soit ébruité (mais là encore, attention à ce que vous faites de votre carnet !). Parler de son problème, mettre des mots dessus, ne plus tourner en boucle, tout ça nous l'avons vu ci-dessus, la finalité s'est de continuer à avancer, de ne pas tourner en boucle sur son mal-être.

Enfin, écrire dans un carnet, cela permet aussi d'analyser ce que l'on ressent, d'y réfléchir :

  • Construire une réflexion : là j'y vais à l'aveuglette, je ne parlerai que de mon cas, je suis incapable de savoir comment ça se passe dans la tête des autres... Lorsque je réfléchis à quelque chose, c'est un train d'émotions et de sensations qui passe dans ma tête, reliées entre elles par des liens de cause à effet. Ce ne sont pas des mots qui s'impriment dans le fond de ma boite crânienne. C'est le cas pour vous ? C'est peut-être le cas pour certains... Bref, lorsqu'on écrit son ressenti, on se force à regarder d'un point de vue différent. Seulement parce qu'on est obligé de construire des phrases, on doit de ce fait construire sa réflexion. Un exemple tout bête : j'ai faim, c'est une sensation, qui engendre une émotion, une légère anxiété "primitive" qui va me pousser vers le frigo. Si je devais transcrire cela dans mon carnet (je vous rassure je ne le fais pas, ça n'est qu'un exemple), je formulerais ma faim, et cela me fera indirectement réfléchir à cette faim. Est-ce une vrai faim ? une faim du ventre, ou une faim de la tête ? un vide affectif à combler ? tout ça se passe en une fraction de seconde. Mais si on se rend compte que ce n'est pas un faim du ventre, puisqu'on a mangé il y a une heure et qu'on a a priori pas de vers solitaire (oui, beurk, je sais), on se dit que c'est peut être un vide affectif, et au lieu d'aller vers le frigo on va creuser un peu ce vide, on va mettre des mots dessus, ou a défaut des interrogations qui appelleront des mots plus tard. Écrire, cela force à réfléchir. Après, vous me direz qu'il existe des styles d'écriture, comme l'écriture automatique, où on se vide juste le contenu de la tête sur une feuille de papier, en essayant de ne pas réfléchir et d'être le plus fidèle possible au contenu de son esprit sans l'influencer. C'est en effet un cas à part, et je parle bien ici de l'écriture AVEC réflexion.
  • Construire un plan d'actions : c'est ma partie favorite, celle où toutes les pièces s'assemblent pour former le puzzle du carnet comme outil ! Ce que je cherche quand j'écris dans mon carnet, c'est avancer. Identifier les obstacles certes, mettre des mots dessus, mais pour passer au-delà, pour avancer et progresser. Vous avez déjà vu, avec tous les paragraphes précédents, toutes les étapes précédentes pour arriver au moment ultime où on trouve un sens, une solution, un soulagement. Comment ? eh bien, je dirais que vous avez déjà fait tout le travail !! J'ai encore été bluffée dernièrement de la puissance de cet outil. On identifie le problème, et on trouve automatiquement une solution ou une voie de contournement. Le plus dur, en fait, c'est d'identifier correctement le problème, et tout le travail d'écriture sert à ça. Bon, bien entendu, tous les problèmes ne trouvent pas de solution, certains malheureusement sont irréversibles, comme la perte d'un proche. Mais le contournement, c'est tout simplement de continuer à vivre, une fois qu'on a fait son deuil, et écrire peut aider. Tous les problèmes ne trouvent pas de solution tout de suite. Il faut parfois écrire longtemps sur un sujet pour se rendre compte qu'on était à côté de la plaque, qu'on avait pris par le mauvais bout, etc. Identifier le problème est un premier soulagement, trouver l'action correctrice, qui est souvent plus simple qu'on le pense, est un deuxième soulagement.

J'espère vous avoir convaincu, avec ces trois articles sur les carnets, de leur intérêt. Je parle bien sur du carnet papier qui est le support qui me parle à moi, mais chacun son support, sur internet, sur son ordinateur, sur son smartphone... En fait, l'essentiel, c'est d'écrire, et de pouvoir le faire dès qu'on en ressent le besoin, de façon régulière aussi, et parfois quand on a une idée, avant qu'elle ne s'évanouisse, dans des milieux pas toujours propices pour dégainer un portable.. donc pour moi le carnet reste simple, efficace, économique, bref tout bon ! et en plus c'est un bel objet ;)

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11 novembre 2013

Pourquoi écrire dans un carnet ?

Je vous le disais dans mon précédent post, mon outil préféré du moment, c'est mon carnet. Je n'aime pas l'appeler journal personnel, et encore moins journal intime, c'est juste "mon carnet". Il me suit partout, je le dorlote, il a même droit à sa propre pochette à l'intérieur de mon sac-à-main-foutoir pour éviter de s'abimer, comme au début lors de sa rencontre avec une pomme au fond de mon sac (dommages minimes heureusement, juste un coin complet du carnet aromatisé et coloré à la pomme...).

Bien que je ne l'utilise que depuis quelques mois, le besoin d'écrire me tenaille depuis que je suis gamine. Cela m'a pourtant pris plus de deux décennies pour trouver comment satisfaire cette "tension", même si l'outil parait si simple et si accessible. Je pense que je vous en parlerai plus longuement dans un autre article.

Pour vous convaincre de son intérêt, je me suis amusée à en lister les bénéfices. Il s'agit bien entendu de ceux qui me concernent (ou me concernaient lorsque j'ai commencé à chercher à écrire, sous toutes les formes, sur tous supports). La liste n'est donc pas exhaustive, et si vous en avez d'autres en tête je suis preneuse de vos commentaires ! :)

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Tout d'abord, commençons par le plus "trivial", mon carnet est un objet de plaisir :

  • Mon carnet est beau : je mets un temps fou à parcourir les rayons des papeteries, à la recherche du bon format, du bon lignage, de la bonne épaisseur de papier, de la belle couverture qui fait écho au fond de moi. Oui, mon carnet est un objet hautement affectif. C'est un outil, et comme tout outil, il faut qu'il soit adapté à ma main, mais aussi à mon esprit. Il faut que j'éprouve du plaisir à le prendre, à l'ouvrir, à en tourner les pages. C'est un objet précieux.
  • Écrire à la main : je ne parle pas ici d'écrire pour s'exprimer par des mots, mais de l'acte d'écriture. Lorsque j'étais petite, j'aimais beaucoup les courts d'écriture, lorsqu'on formait des lettres sur des lignes et des lignes, puis des mots, puis des phrases. Ça me faisait penser au dessin, que j'aimais tout autant. Écrire est quelque chose de complexe, qui fait intervenir à la chaîne notre cerveau, nos nerfs, nos muscles, des outils, comme le stylo et le papier, puis nos yeux. En méditation pleine conscience, on apprend à voir la beauté de toute chose en la réalisant pleinement, en n'étant concentré que sur cette chose-là. On voit les mécanismes, on ressent les sensations, comme si on ne l'avait jamais vu ou ressenti avant. En remplissant les pages de mon carnet de mon écriture, il n'est pas rare que je me mette à ressentir l'écriture et non plus à transcrire par l'écrit mes pensées. Et c'est fort agréable. Sentir le stylo courir sur le papier lisse, sentir la maîtrise des mouvements du poignet et des doigts, comme s'ils étaient habités d'une volonté propre, et même sentir l'odeur de l'encre pour certains stylos. C'est tout simplement beau ! Et cela n'est possible que sur un carnet papier bien évidemment ! Certains préféreront des applications sur smartphones ou tablettes, pourquoi pas. Ils passent à côté de ces plaisirs, mais je suis persuadées qu'ils en trouveront d'autres dans l'électronique Hi-Tech.
  • Prendre le temps : il est vrai que dans mon petit rituel de la semaine, j'écris dans le train, ce qui n'est pas forcément le plus confortable. Le week-end par contre, surtout lorsque Chéri-Lapin est occupé, et que j'ai du temps pour moi, j'aime m'installer à la table du salon, avec une tasse de thé, et mon carnet. J'ai ma petite trousse ouverte devant moi, avec mes stylos plumes, je noircis mes pages, m'interrompant de temps en temps pour siroter mon thé qui refroidit, tout en observant les mésanges qui se houspillent sur les distributeurs de graines. Je prend mon temps, je prends du plaisir, comme je le disais plus haut, à caresser les pages et à voir l'encre sécher au fur et à mesure. Prendre du temps pour soi est essentiel, et je ne parle pas là de prendre le temps de regarder son émission favorite à la télé, ni de prendre le temps de faire la grasse matinée. Je parle de prendre le temps de se faire du bien, ce qu'on appelle parfois aujourd'hui la "slow attitude" de façon un peu bobo. Mais oui, prendre le temps, c'est génial, c'est déstressant, et c'est gratuit !

Tout aussi évident et simple que les points précédents, écrire permet de mettre sur un support quelque chose qui existera pendant la durée de vie de ce support. Il y a donc là deux fonctions essentielles : garder une trace, mais aussi faire cette trace, donc définir ses pensées :

  • Mettre par écrit : je ne sais pas pour vous, mais moi mon esprit carbure un peu à 200 à l'heure, toujours occupé, débordé, multi-tâche. C'est bien pour ça que je me réserve quelques créneaux de méditation de temps en temps, pour calmer un peu la bête. Le problème, c'est qu'en étant multi-tâche, j'ai l'impression de ne pas avoir les ressources disponibles pour aller au bout de mes réflexions. Je me fais en permanence des notes pour plus tard dans un coin de ma tête, en mode "penser à repenser à". J'analyse le plus urgent, pour prendre des actions, et je laisse le reste pour plus tard. Et c'est parfois fatigant, quand mon bureau mental est recouvert de ces petits post-its qui ne sont plus lisibles tellement ils sont nombreux, mais qui retiennent pourtant un peu de mon énergie pour ne pas disparaître. Et puis bien sur au final ils disparaissent, oubliés, parce que trop de nouvelles notes mentales sont arrivées entre temps. Bref, je n'ai pas l'impression d'avoir des analyses poussées sur tout, et bien sûr le but n'est pas de tout analyser en détails, mais certaines choses doivent l'être pour pouvoir avancer. Prendre le temps de mettre par écrit les éléments qui nous paraissent essentiels, c'est permettre à notre cerveau de pouvoir tirer les enseignements dont il a besoin, de supprimer les notes en attente sur le bureau mental, et de libérer une part, finalement non négligeable, de cette énergie immobilisée pour se rappeler de repenser à...
  • Tirer des enseignements : les enseignements que l'on tire lorsqu'on analyse notre vécu dépendant beaucoup de notre état d'esprit. Pour ma part, je sais que j'ai souvent tendance à dramatiser, à victimiser, à tout voir en noir. Du coup les enseignements que je tire sont parfois biaisés, cela devient du n'importe quoi du genre "si c'est comme ça, je ne le ferai plus jamais". Ah, qui n'a jamais tiré cette conclusion en son for intérieur ? Je ne dis pas qu'écrire dans un carnet permet automatiquement d'être plus objectif, je ne dis pas non plus qu'il faut forcément être objectif d'ailleurs ! :) Mais mes premiers écrits étaient souvent noirs, et les enseignements que j'en tirais n'avaient aucune valeur ajoutée. J'avais l'impression de tourner en rond, de passer mon temps à geindre par écrit, et même si ça peut soulager, à la longue c'était plutôt démoralisant. J'ai même arrêté plusieurs fois mon journal personnel à cause de ça. Et puis un jour, déclic : c'est tout bête, ça fait cucu à trop haute dose aussi, mais si on ne prenait que le meilleur de nos journées ? si on écrivait ce qui c'est bien passé aujourd'hui ? ce pour quoi on est reconnaissant ? ok, ça fait un peu new age, monde des bisounours, etc. J'ai assez rapidement tempéré, mais au moins cela a eu le mérite de me faire voir que tirer des enseignements n'était pas seulement voir ce qui n'avait pas marché.
  • Garder une trace : je date systématiquement tous mes écrits dans mes carnets. Je ne suis pas du genre à les relire. J'avais essayé autrefois, mais c'était justement à l'époque où je n'écrivais que sur mes peines et mes difficultés, et cela devenait déprimant de les relire. Aujourd'hui j'ai changé mon fusil d'épaule, j'écris "positif", mais je n'ai pas encore tenté de relire ce que j'avais pu écrire depuis quelques mois. Je n'écris pas vraiment pour garder une trace d'un souvenir, plaisant ou déplaisant. Mais pour garder une trace de mon cheminement. Je sens que ma vie évolue, que j'ai enfin réussi à mettre quelque chose en mouvement, et le meilleur moyen de le voir c'est de repartir voir comment on était à la même époque l'année dernière ou il y a deux ans. Relecture à venir donc !
  • Mémoriser : je me servais de mes premiers carnets comme notes de lecture, lorsque je dévorais des livres de développement personnel ou de psychologie sociale. Je notais les éléments clés, j'essayais de revenir dessus quelques fois par la suite. Mais j'avoue que j'ai assez rapidement abandonné. Comme je le disais, je ne suis pas du genre à relire mes écrits. Aujourd'hui lorsque je lis quelque chose d'interéssant, j'ai la tête beaucoup plus libre qu'avant, et je ressasse ça pendant quelques jours. J'écris à chaque fois les conclusions intéressantes auxquelles ma réflexion débouche, pour toujours garder mon esprit libre et ouvert, et je continue de "mâcher", d'amalgamer avec d'autres enseignements, de triturer. Je n'ai plus besoin de mémoriser, aujourd'hui je fais vivre ces apprentissages dans mon esprit, le temps d'en tirer leur substantifique moelle. Il n'est pas rare aujourd'hui que mon esprit fasse automatiquement un lien entre un évènement et une lecture passée, comme quoi finalement la mémorisation est plus efficace de cette manière !

Ah, ce sujet m'inspire vraiment ! je n'ai fait que la moitié de ma liste, et c'est pourtant déjà un article bien long ! Je vous propose donc de découvrir la suite au prochain épisode ! Mais promis, pas de page de publicité entre les deux ! ;)

A bientôt, et n'hésitez pas à me parler de votre usage de votre carnet en commentaire !

6 novembre 2013

Mon outil préféré du moment

Aujourd’hui, j’ai décidé de vous en dire un peu plus sur moi. Pourquoi ? Parce que je voudrais vous faire partager quelque chose de très important pour moi, et qui je l’espère vous sera utile aussi.

Tous les matins de la semaine, j’ai la même routine : le réveil sonne. La tête au fond de l’oreiller j’ouvre un demi-œil, j’essaie de repérer l’écran de mon téléphone sans m’éblouir mon demi-œil ouvert, je tente avec ma main qui semble peser deux tonnes de faire glisser la petite croix rouge sur l’écran, pour arrêter le réveil. Manqué, mon doigt est retombé lourdement sur le Z orange… bon, heureusement je me réveille facilement le matin. Un gros soupir, je me retourne, je farfouille dans mon téléphone à la recherche de l’alarme à désactiver. Et hop, la journée commence en mode pilote automatique. Toilettes, pesée (je vous en reparlerai une prochaine fois, surveiller mon poids est un rituel complexe chez moi !), petit déj, douche, onguents beauté, habillage exprès, ça y est il ne me reste que deux minutes avant de rater mon train. Je ramasse en vitesse mes affaires, je benne mes carnets, mon livre et mon stylo dans mon sac, je cherche désespérément mes clés ensevelies sous le bordel que je viens de benner, et zou, me voilà lancée dans la nuit (enfin en ce moment, sinon c’est cool quand il fait jour) en direction de la gare.

Jusqu’ici j’étais en mode automatique, mais dehors je finis de me réveiller. Tous les matins je me dis que je suis vraiment bien ici, au milieu de la nature, avec les piou-pious des oiseaux sur le chemin de la gare. Je suis un peu juste, donc je force dans la montée juste avant la gare, et j’arrive en nage dans le train.

Et là c’est la partie favorite de ma routine du matin (eh non, ce n’est pas le café comme pour certains !) : je sors de mon sac un de mes deux carnets, et mon stylo qui est depuis peu un stylo plume que j’ai piqué à mon père, qui doit être aussi vieux (enfin jeune…) que moi. Et là… eh bien j’écris !

Je vois déjà certains se dirent « Tout ça pour nous dire qu’elle tient un journal intime, franchement ça valait pas le coup !! ». Alors non, je corrige tout de suite, je ne tiens pas un « journal intime », mais un « journal personnel ». Quelle différence ? Ah ah ! Mon carnet est mon outil de développement personnel, ce n’est pas un carnet à fleurs ou à chatons, fermé par un petit cadenas, dans lequel j’écris avec un gros stylo avec deux clochettes attachées dessus, ni avec 5 stylos billes de couleurs flashy comme du bleu turquoise, du violet, du rose, du orange et du vert pomme. Désolée d’ailleurs pour ceux qui se reconnaîtraient, je n’ai rien contre ce type d’écriture ! :)

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J'écris pour réfléchir, pour poser les choses, pour me poser. Mais j'écris aussi pour prendre la mesure de ce que j'ai déjà, de ce qu'il me reste à acquérir.J'écris les avancées de mes méditations, j'écris mes conclusions de mes lectures, en ce moment "La sérénité de l'instant" de Thich Nhat Hanh, que je viens de finir, et remplacé par "Plaidoyer pour le bonheur" de Matthieu Ricard.

J’ai découvert cet outil assez récemment, mais depuis que je l’ai adopté je ne peux plus m’en passer. Et accessoirement, cela me permet de mettre à profit tous les carnets que je me suis achetés lors de mes nombreuses crises-de-boulimie-d’achat-de-carnets.

Je vous prépare quelques prochains posts pour vous expliquer en quoi un simple carnet peut vraiment changer votre vie, et pas seulement en le mettant dans votre poche intérieure, ce qui arrêtera une balle qui visait votre cœur, grâce à la couverture blindée qui, tout le monde le sait, recouvre tous les carnets Moleskine. Bon ok, je regarde trop la télé.

J’espère que ce nouveau genre d’articles vous plaira !

29 octobre 2013

Une tarte aux pommes différente !

Vous le savez déjà, depuis quelques temps je teste des nouvelles farines, avec plus ou moins de succès, hum... Mais je trouve que je m'en sors de mieux en mieux !

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Hier soir je me suis attelée à un grand classique, la tarte aux pommes, avec deux objectifs :

- faire plaisir à ma collègue destinataire de la tarte surprise pour son anniversaire, en mettant plein de bonnes choses dedans qui sont bonnes pour la santé ET pour l'estomac ET pour les yeux,

- faire mieux que la pâte à tarte du commerce dépliée, pot de compote déversé, et lamelles de pommes déposées. Parce que déjà la pâte du commerce, c'est archi-beurk, et aussi parce que j'ai reçu un ENORME cageot de pommes bio en provenance directe de Padirac, donc ç'aurait été vraiment dommage de prendre des pommes et des compotes du commerce.

Donc j'ai bricolé une recette, que je ne vous dévoile que maintenant. Oui parce que j'ai fait la tarte hier soir, on l'a dévorée aujourd'hui, mais pour garder l'effet de surprise, je ne peux poster la recette que ce soir. C'est compliqué hein ?

Alors pour cette tarte aux pommes, je me suis dit que la pâte, contrairement à ce que je pensais avant, c'est quand même une partie essentielle, avec un potentiel de variation... pfiouuu... presque infini ! Mais bon, j'ai quand même voulu rester dans le classique, donc j'y ai mis :

- de la farine de petit épeautre et de la farine de riz : à bas le blé moderne, j'ai préféré le petit épeautre qui est d'une part moins industriel, mais aussi nutritionnellement plus intéressant. J'ai choisi des farines respectivement intégrale et complète, pour apporter des minéraux, des fibres et des vitamines en plus des glucides. Et puis bien sûr, même si personne n'est intolérant parmi les mangeurs, ces farines sont respectivement avec peu et sans gluten.

- de l'huile de coco à la place du beurre, parce que c'est plein de bon gras et de gras digeste, contrairement au beurre. Y a peut-être pas le goût du beurre, mais je vous assure qu'un petit goût de coco à peine perceptible dans les pâtes à tarte, c'est sublime et ça vaut bien le beurre vu et revu !

- de la cannelle, parce que je me disais que c'était bien aussi de parfumer la pâte !

- des graines de lin, pleines d'oméga 3, mais aussi pour décorer, je suis devenue une fan de ces petites graines pour donner de l'originalité aux tartes ! Pour les tartes salées, je recommande par exemple des graines de cumin, et du curcuma pour colorer la pâte en jaune.

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Pour réaliser le fond de tarte, vous aurez besoin de :

- 100g de farine de petit épeautre,

- 100g de farine de riz,

- 40g d'huile de coco à faire fondre au bain-marie,

- 10g de graines de lin,

- 1 petite cuillère à soupe de cannelle, selon les goûts, moi j'adore !

- 1 grosse cuillère à soupe de miel,

- 4g de levure chimique,

- environ 5 cl d'eau.

Pour la garniture :

- 1kg de pommes (faut prévoir large vu les "pertes" en cours de cuisson si vous êtes aussi gourmand que moi !!) de type reinettes rouges, reinettes grises, gala, etc.

- 5g d'huile,

- 2 belles pommes pour la décoration du dessus,

- un verre d'eau.

Pour la réalisation :

Mélanger les ingrédients secs de la tarte : les farines, les graines, la cannelle et la levure. Ajouter ensuite l'huile de coco fondue et le miel, bien mélanger. Il faut ensuite mettre l'eau au fur et à mesure, mais très doucement ! quelques gouttes peuvent changer complètement la texture ! Ajouter donc l'eau jusqu'à ce que la pâte devienne homogène et élastique. La laisser reposer en boule pendant que vous préparez le reste.

Eplucher et couper les pommes en morceaux (sauf les deux belles), mettre dans une casserole avec l'huile de coco. Laisser cuire à feu très doux pendant une heure environ, selon la consistance que vous aimez, en rajoutant un peu d'eau si les pommes ne sont pas assez juteuses, pour que le fond n'accroche pas. Lorsque la compote est prête, laisser un peu refroidir.

Pendant ce temps, préchauffez le four à 180°C. Étaler la boule de pâte au rouleau, la plus fine possible (selon vos goûts), et la placer dans un plat à tarte. Cuire le fond de tarte à blanc 10 à 13 minutes sans la faire dorer : piquer la pâte à la fourchette, placer un papier sulfurisé sur la pâte, puis placer un deuxième plat plus petit ou verser des billes de cuisson ou des pois chiches, pour éviter que la pâte ne cloque pendant qu'elle cuit.

Lorsque le fond de tarte est cuit, étaler la compote de pomme. Éplucher les deux pommes restantes, couper en 4 quartiers, enlever délicatement le trognon, puis couper des tranches de 1 à 2 mm d'épaisseur. Pour placer les tranches sur la compote, commencer par l'extérieur, et poser les tranches côte à côte en cercle. Lorsque le cercle est terminé, commencer un cercle plus petit, un tout petit peu à cheval sur le premier. Continuer jusqu'à faire une rosace au centre de la tarte.

IMG_20131029_082252

Mettre au four 20 min à 180°C à nouveau : les pommes du dessus doivent "sécher", mais la croûte ne doit pas trop dorer voire noircir.

Lorsque c'est cuit, laisser refroidir ! vous pouvez déguster tiède, mais je l'ai trouvée bien meilleure le lendemain, quand la compote a légèrement imbibé la pâte qui devient ainsi plus souple.

Bon appétit !

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16 octobre 2013

Trompettes des morts, houmous vert et méditation

Pas très active sur le blog depuis le début du mois, mais tout de même active par ailleurs ! Pour le titre, non, les champignons, le houmous et la méditation n'ont aucun lien les uns avec les autres, hormis qu'ils m'ont occupés pendant quelques temps !

Il y a 10 jours, chéri-lapin et moi étions partis faire une balade en forêt, pas totalement désintéressée je vous l'avoue. Et oui, vous l'aurez peut-être remarqué vous aussi lors de vos balades champêtres, ou sinon lors de balades un peu moins champêtres au rayon fruits et légumes de votre supermarché, c'est l'époque des champignons ! Et comme nous avons la chance d'avoir l'énorme forêt domaniale de Marly-le-Roi autour de nous, on en a profité. Mais comme on est paresseux, on est allés directement à notre "spot" identifié l'année dernière, où pousse des trompettes des morts sur une surface assez étendue. On a tout de même poussé un peu plus loin après, ce qui nous a valu quelques cèpes rugueux en plus, et moult trompettes des morts en rab :

20131006_183005

Nous en avions proposé à nos voisins, vu qu'il y en avait largement trop pour deux, et que j'avoueavoir été un peu flemmarde pour les faire sécher, en tout cas au début. Et j'ai été étonnée de voir qu'ils étaient un peu suspicieux, en fait ils ne connaissaient ni les uns ni les autres. Alors à ceux qui voudraient ramasser des champignons mais ont peur de s'intoxiquer avec des cousins des amanites tue-mouches, quelques conseils de mon cru.

amanite tue mouche, source wikipedia

Attention, ceci est une amanite tue-mouche. Mais je pense que vous l'aviez reconnue !

Je préviens que ces conseils ne sont que mes propres apprentissages, pas du tout une manière infaillible de ne pas se tromper.

- 1ère de toutes les choses à faire : acheter un BON livre sur les champignons. Bah oui, même moi j'ouvre le mien dès que je rentre de mes balades. D'une, ça vous permettra de préciser quelques détails si vous êtes sûr de votre coup (par exemple, je savais que les miens étaient des cèpes, mais je ne savais pas précisément quel genre), de deux, ça vous permettra de vérifier, surtout au début, que vous ne vous êtes pas planté avec un cousin ressemblant.

- Equipez-vous correctement : bottes ou chaussures de rando, un couteau (si possible à champignon, sinon un petit couteau à légumes) pour couper les pieds et éviter de rapporter de la terre avec, une brosse si vous voulez bien les nettoyer sur place (je ne le fais pas), un panier en osier et pas un sac plastique (bon, j'avoue, moi j'ai que des sacs plastiques, mais il faut savoir que certains champignons peuvent réagir avec la matière plastique du sac dans l'atmosphère confinée et devenir toxique, donc déconseillé, après pour les bolets, cèpes, trompettes des morts et pieds de mouton, jamais eu de problème), éventuellement un gps sur votre téléphone pour noter les spots que vous rencontrerez (j'entends par spot un endroit où vous trouverez un certains nombres d'individus intéressants, regroupés dans un même coin).

- Une fois équipé, à l'attaque ! Mon conseil pour débuter : commencez par les plus simples : trompettes des morts, pieds de moutons, cèpes et bolets. Ce sont les plus faciles à reconnaître :

trompette des morts, source wikipedia

Les trompettes des morts sont des tubes de couleurs gris foncé à noir, qui sont de plus en plus évasé à mesure que le champignon vieilli. Il est difficile de le confondre avec un autre champignon. Il faut juste vérifier que c'est bien un tube, qu'il n'ait ni lamelle ni alvéoles ni aiguilles sous le rebord. Il pousse souvent avec ses congénères à proximité, et sur des sols légèrement pentus, mais pas que.

cèpe de Bordeaux, source wikipedia bolet des charmes, source mycorance.free.fr

Les cèpes et bolets font partie de la même famille. Le plus apprécié est le cèpe de Bordeaux (ci-dessus à gauche), mais il en existe d'autres qui ne sont pas si mal, pas aussi gouteux mais fort bons en omelette. Le point commun de la famille : ils ont des alvéoles tubulaires sous le chapeau. Rares sont les cèpes et bolets toxiques, et de toute façon ils sont reconnaissables : ils sont rouges. Moi dans le doute, je ne prends jamais un cèpe ou un bolet qui a soit le chapeau, soit le dessous du chapeau, soit le pied rouge. Tous ne sont pas toxiques, mais comme je ne me rappelle jamais lequel l'est, je fais simple ! Donc alvéoles sous le chapeau et pas de rouge, je prends. En rentrant chez vous, vous pourrez vérifier dans votre livre ce dont il s'agit. Faites attention, certains livres sont particulièrement sévères sur l'intérêt gustatif. Du moment qu'ils ne sont pas toxiques, je vous conseille de les goûter pour vous faire votre propre idée. Respectez juste les indications du type "pied trop fibreux pour être mangé", etc. Pour ma part je n'en aurais pas mangé souvent si j'avais suivi ce que j'avais lu à chaque fois, et pourtant je suis toujours là, et jamais été malade ! Mais toujours le principe de précaution : en cas de doute, ne testez pas !!

- Observez le champignon que vous avez trouvé AVANT de le cueillir. Il serait dommage de cueillir un champignon non comestible et de le rejeter parce que vous vous êtes trompé. Il sera perdu, alors qu'il n'a rien demandé à personne le pauvre ! et ne vous imaginez pas qu'en le reposant dans son trou, il reprendra comme si de rien n'était... Si vous pensez avoir trouvé un cèpe ou un bolet, passez doucement votre doigt sous le chapeau. Vous sentirez s'il s'agit de lamelles ou d'alvéoles. En cas de doute, je soulève très précautionneusement le bord en le tordant, quitte à casser un morceau, mais sans déraciner tout le champignon ! Pour les trompettes des morts, c'est heureusement beaucoup plus simple, ça se voit d'emblée. Et le principe de précaution : en cas de doute, laissez ! (oui je sais, je me répète, c'est fait exprès)

- Lorsque vous cueillez un champignon, dans la mesure du possible, ne l'arrachez pas, coupez le pied au ras du sol. C'est parfois difficile, mais ça permet au mycélium encore présent dans la terre (l'équivalent de racines pour des plantes) de mieux reprendre la saison prochaine.Ca vous permet aussi de ne pas salir les autres champignons avec la terre du pied. S'il reste de la terre, enlevez la avant de mettre le champignon dans votre panier.

- Si vous trouvez d'autres champignons que vous ne connaissez pas, regardez les attentivement, photographiez-les, notez les arbres à proximité, et vous vérifierez dans votre livre en rentrant. Si vous décidez de le cueillir tout de même, mettez toujours à part les champignons dont vous n'êtes pas sûr, pour éviter de contaminer les autres.

 - Une fois rentré chez vous, ouvrez votre livre, et retrouvez votre cueillette. Vous vous familiariserez avec, et vous serez sûr de vous. En cas de doute.. vous le savez maintenant, jetez ! tant pis !

- Vous pouvez sécher les champignons que vous ne consommez pas tout de suite, certains peuvent être congelés après cuisson. Je vous conseille de regarder sur internet, vous trouverez toutes les infos qu'il vous faut.

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Pour ma part, j'ai séché les trompettes des morts à l'air libre, et j'ai fait une pôélée à l'ail avec les cèpes, dont une partie a fini en omelette le soir même, et une partie est conservée au congélateur.

Bon, moi qui voulais donner quelques conseils rapides, je me rends compte que je suis plus bavarde que prévu.

Pour la suite des news, une recette dont je suis particulièrement contente : le houmous vert !

Il s'agit d'un houmous maison, à l'ail, à la purée d'amandes, au curcuma et avec une botte de persil, ce qui lui donne cette couleur verte très fraiche. Je ne vous donne malheureusement pas plus d'indications sur la recette, puisqu'il s'agit d'une des recettes de mon programme NaturaCoach dont je vous avais déjà parlé, pour une alimentation plus saine !

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Et enfin, un dernier zoom sur une autre activité de ces derniers jours, la méditation. J'avais acheté le livre de Matthieu Ricard, "L'art de la méditation", je dois dire que je ne suis pas déçue, à part de l'avoir déjà fini. Ce livre explique particulièrement bien le pourquoi et le comment de la méditation. Il reste une introduction, il n'est pas très épais, mais il balaie pas mal d'idées reçues pour ceux qui ne connaissent pas (non, méditer ça ne veut pas dire faire le vide dans sa tête, c'est juste impossible), et d'indications pour les débutants (petits exercices à creuser seuls). Bref, je le recommande !!

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25 septembre 2013

Des lasagnes dans le jardin ?

Et non, je n'ai pas grillé un fusible, et je ne me suis pas trompée de catégorie non plus, nous parlons bien de jardinage aujourd'hui, et pas de cuisine.

Il y a 10 jours, pendant une petite éclaircie d'une journée au milieu d'un week-end hautement pourri en termes de météo, chéri-lapin et moi avons remonté nos manches pour nous attaquer à notre jardin. Il faut dire que depuis l'achat mi-juillet, nous n'y avions rien fait, à part laisser les mauvaises herbes envahir le terrain. Mais ça m'allait bien, étant donné que ces mauvaises herbes, une fois en graines, attiraient moult petits zozios hyper mignons ! Mais voilà, toute bonne chose à une fin, et il était temps que nous agissions. Pour vous donner une idée, cet été le jardin c'était ça :

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Et après défrichage radical, mais, s'il-vous-plait, non chimique, entièrement manuel (aïe aïe...) :

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Les deux petits tas verts en bas de la photo, ce n'est pas un oubli de défrichage, mais quatre lavandes qui marqueront une allée centrale !

On a pu, à cette occasion, se rendre compte que la terre ici est "amoureuse", c'est-à-dire hyper collante tellement elle est argileuse, surtout vu le temps humide qu'il y avait eu les jours précédents. Donc après le fauchage, quand il a fallu retourner la terre, l'égaliser, ratisser et semer le gazon, ça a été... épique ! les ampoules sur nos mains sont encore là pour en témoigner...

Et comme cet été, lorsque je suis allée à mon spot estival, à Padirac, ma voisine m'a montré ses cultures de légumes, ça a fait tilt dans ma tête. Là-bas, la terre est exactement la même qu'ici. Ca me rassure d'ailleurs, parce que mes parents arrivent à y faire pousser des légumes de ouf. Bon par contre au niveau physique, c'est assez vite épuisant. Mais ma voisine, ce qu'elle a fait elle, c'est des lasagnes ! "Je vois pas le rapport entre son déjeuner et le problème de terre" me direz-vous. Parce que vous ne le savez pas encore, mais la lasagne, c'est aussi un mode de culture. Pour faire hyper simple, on crée de nouvelles couches de culture par dessus la terre, en alternant du carton, des déchets verts (tonte de gazon par exemple) et des déchets bruns (feuilles mortes par exemple). On recrée ainsi un système proche d'un compost, mais sur lequel on peut planter et semer (sous certaines conditions, mais dans l'idée c'est ça). Le truc génial donc avec ce système, c'est qu'on peut le mettre où on veut, même sur un sol bétonné par exemple, et donc aussi sur une terre hyper lourde. Et ça donne des légumes encore plus de ouf que ceux de mes parents, j'ai pu comparer !

Tout ça pour dire que je me suis lancée dès mon retour de vacances dans la construction d'un mix de potager au carré (bon ok, c'est plus le côté esthétique avec son carré de 1m20 de côté que je reprend, pas encore les règles de culture sous-jacentes) et de jardin en lasagne. Et voici la preuve en images :

- j'ai délimité, sur le sol tout juste fauché et nivelé, mon carré de 1m20, avec des petites bordures en bois (ça n'a pas d'autre utilité qu'esthétique, on peut très bien s'en passer pour faire des lasagnes) :

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-une première couche de carton dans le fond :

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- une couche de 5-10cm de déchets bruns : j'ai repris des mauvaises herbes d'une première fauche que nous avions faite pour dégager une allée, les hebres étaient donc déjà à moitié décomposées.

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- par dessus, j'ai mis une couche de 5-10cm de déchets verts : les mauvaises herbes que je venais juste de faucher. Et ce qui est bien, c'est qu'on peut tout récupérer, alors qu'on m'avait toujours dit que les mauvaises herbes, on ne devait pas les mettre au compost, sinon elles se re-semaient lorsqu'on l'utilisait.

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- rebelote une couche de déchets bruns, et j'y ai ajouté quelques feuilles mortes de sous mes haies, et surtout des branchages broyés qui dataient du défrichage pour construire la maison.

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- rebelote du vert, du brun et re-du vert, j'ai arrêté de prendre des photos vu que c'était un peu répétitif...

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- et on finit, si possible, par une couche de compost. Je n'en avais pas, alors j'ai juste mis de la terre végétale qu'il me restait dans une grande jardinière dont je ne me servais pas.

En théorie, on peut planter directement dedans. Mais comme c'est bientôt l'automne (ah bon ? on n'aurait pas dit comme ça...), y'a plus grand chose à y mettre, donc j'ai juste semé en surface de la vesce commune :

Vesce Commune, Wikipedia

Cette plante a le mérite de fixer l'azote de l'air dans le sol, comme les haricots par exemple. Une fois fauchée, elle sert d'engrais vert. Et elle me servira surtout à finir ma deuxième lasagne, en préparation.

Mes lasagnes vont tranquillement se décomposer cet automne, et elles seront prêtes pour semer mon nouveau potager à partir du printemps ! j'ai hâte !

5 août 2013

Tarte courgettes et tomates séchées, sans gluten et sans produits laitiers

Et voilà, je vous avais dit que je mettrais une recette réussie, la voilà ! Enfin, je suis mauvaise langue, j'avais déjà réussi une super recette de sablés à la farine de petit épeautre et à l'amande grillée.

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C'est à l'occasion de ma crémaillère que j'ai voulu montrer que des recettes saines n'étaient pas forcément des recettes sans saveur. Bon, j'avais quand même oublié de mettre su sel dans la pâte, du coup c'était pas optimal, mais même comme ça je l'ai trouvé pas mal du tout. La pâte est faite avec de la farine de petit épeautre, une variété ancienne de blé qui ne contient presque pas de gluten. J'aime beaucoup cette farine, elle se travaille très facilement et a une belle couleur ! La garniture est faite avec du tofu soyeux, une sorte de tofu crémeux qui remplace sans problème la crème épaisse. Vous pourrez décliner la garniture avec d'autres légumes sans problème.

Pour la pâte, vous aurez besoin de :

- 200 g de farine de petit épautre

- 4 cuillères à soupe d'huile d'olive

- 10cl d'eau tiède

- 2 cuillères à café de levure chimique

- 1 pincée de sel

- facultatif : 4-5 cuillères à soupe de graines de sésame (noir pour un joli effet visuel, moi je n'avais que du normal)

Pour la garniture :

- 150 g de tofu soyeux

- 2 oeufs

- 1 petite courgette (ou tout autre légume)

- 5-6 tomates séchées, mais ça marche aussi avec d'autres associations comme des olives, etc.

- des graines de cumin, des herbes de provence, etc. selon vos goûts

 

Dans un saladier, versez la farine, la levure chimique, le sel, puis l'huile d'olive. Commencez à mélanger, puis ajoutez l'eau. Si c'est trop sec, rajoutez un chouilla d'eau, si c'est trop collant, rajoutez un chouilla de farine. La pâte doit être élastique, homogène et pas collante. Ajoutez ensuite les graines de sésame.

Préchauffez le four à 180°C. Etalez la pâte sur un papier sulfurisé, en superposant un moule à tarte pour voir si vous avez assez étalé pour que ça remonte sur les bords. Lorsque c'est bon, placez la pâte et le papier dans le moule. Précuire la pâte à blanc, en plaçant une feuille de papier sulfurisé au dessus, puis soit un autre moule , soit des billes en céramique ou des haricots, des pois chiches, etc. Tout ça pour l'empêcher de faire des bulles et de monter. Précuire à 180°C pendant 8 minutes.

Pendant ce temps, faites sauter les légumes dans une poêle dans un peu d'huile d'olive, jusqu'à ce qu'ils soient cuits mais encore un peu croquants. En fin de cuisson, salez, poivrez, et ajoutez les herbes et les épices. Versez les légumes sur la pâte lorsqu'elle a fini de cuire.

Dans un bol, fouettez vigoureusement le tofu soyeux et les oeufs. si vous avez un mixeur blender, c'est encore plus facile. Salez, poivrez, et versez la préparation sur les légumes, en répartissant bien sur la tarte.

Enfournez à 180°C pendant 30 minutes. A déguster avec une petite salade verte par exemple !

 

23 juillet 2013

Déménagement party...

Vous avez peut-être l'impression que j'ai complètement oublié et déserté le blog, mais non, je l'ai toujours dans un coin de ma tête ! J'ai juste énormément manqué de temps pour le mettre à jour. Car comme je le disais dans un précédent billet, mon chéri et moi cherchions un nouveau nid, ce qui est définitivement fait depuis le 10 juillet dernier ! Avant cette date, ça a été la course des dossiers pour réunir toutes les pièces, relancer à droite, relancer à gauche, faire en sorte que tout se goupille bien pour le jour J, tout ça en parallèle de derniers aménagements de la cuisine à gérer (aller à Ikea, faire la queue pour un ticket, attendre, attendre, faire la queue, attendre, attendre, marcher en rond, attendre, faire la queue, enfin je suis sure que vous connaissez le rayon cuisine d'Ikea hein !)... et depuis cette date, ben c'est pas fini !! y'a eu le déménagement ! une autre course contre la montre, cette fois-ci plus physique, plus sadique aussi vu que c'est à ce moment précis qu'il a commencé à faire 35°C à l'ombre ici... bref !

Je n'ai pas rien fait pendant ces deux derniers mois, mais il faut dire que ce n'était pas fameux non plus. J'ai testé une recette de gateau au chocolat sans farine de blé, qui avait l'air fort bon, j'avais même commencé à prendre les photos pour les mettre sur le blog :

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Pourquoi je n'ai pas mis la recette alors ? parce qu'il n'y parait peut être pas, mais il était juste immonde... je déconseille fortement l'usage de la farine de pois chiche dans les gateaux !!! bon c'est vrai que comme ça, ça paraissait à la base une idée farfelue. Mais j'explique le contexte : je suis depuis le 23 mai un programme de nutrition avec un coach, qui s'appelle NaturaCoach, ou comment manger sainement, retrouver son énergie, voire perdre du poids. Un programme tip top, que je recommande fortement ! et donc une des choses que j'ai apprises (et il y en a plein), c'est l'impact négatif que peuvent avoir les céréales, et tout particulièrement le blé (industriel), sur la santé. Je me suis donc pliée à l'exercice de supprimer les céréales de mon alimentation, avec quelques exceptions pour le riz complet, le sarrasin, les céréales complètes pour le pain, et bientôt le quinoa. Donc basta la farine blanche, et j'ai testé la farine de riz et la farine de pois chiche. Encore des ratés, mais je ne désespère pas, ça demande de la patience et de la persévérance pour modifier toutes ses habitudes de cuisine et tous ses repères ! Mais dès que j'ai des recettes, un peu élaborées quand même, sinon c'est pas intéressant, je vous les mettrai sur le blog !

A bientôt !

28 mai 2013

Sablés petit épeautre et amandes grillées

A la recherche d'une meilleure alimentation pour la santé, je suis tombée sur des vidéos et sur le site de NaturaCoach, que je recommande. J'ai tellement aimé que je me suis inscrite à leur programme, mais je vous en parlerai une prochaine fois.

On y trouve, outre moult bons conseils, quelques exemples de recettes sur le site internet. Ni une ni deux, j'ai eu envie d'en tester quelques unes, et pour ce faire je suis allée dévaliser la Vie Claire à côté de chez moi pour me fournir en farine de riz et farine de petit épeautre, en remplacement de ma farine de blé habituelle.

Bon, mon porte-monnaie s'en souvient (surtout que je suis incapable d'aller faire des courses seulement pour deux paquets de farine, et comme vous imaginez bien que l'addition grimpe vite dans ces magasins bio...), je n'ai pas été trascendée par la recette de muffins testés avec la farine de riz, par contre j'en ai trouvée une autre (sur un autre site), les petits sablés petit épeautre et amandes grillées, là je dis chapeau, c'est succulent, et je vous la transmets donc !

Il vous faudra donc pour 20-25 sablés (selon l'épaisseur et la taille de l'emporte-pièce) :

- 125 g de farine de petit épeautre

- 1 jaune d'œuf

- 50 g de beurre

- ½ cuillère à café d'extrait de vanille

- 50 g de poudre d'amandes

- 50 g de sucre glace

- ½ sachet de levure

- Sel

- Un emporte-pièce ou un verre pas trop large

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On commence par faire ramollir le beurre, sans le faire fondre, en le passant au micro-ondes à puissance mini par exemple. Pendant ce temps, faire griller la poudre d'amande en la faisant revenir à sec dans une poêle, laisser dorer légèrement, attention ça colore assez vite.

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Dans un saladier, mélanger la farine, la levure, une grosse pincée de sel, la poudre d'amandes et l'extrait de vanille. Rajouter le sucre glace, le jaune d'œuf et le beurre.

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Mélanger jusqu'à obtenir une boule de pâte ferme, limite un peu sablée. Si votre boule ne se forme pas, vous pouvez rajouter une cuillère à soupe de lait.

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Laisser reposer la boule 2h au réfrigérateur.

Après les 2h, préchauffer le four à 180°C, et étaler la pâte au rouleau pour obtenir une épaisseur d'un demi à un centimètre. Découper les biscuits à l'emporte-pièce.

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Disposer sur un papier sulfurisé sur une plaque, pas besoin qu'ils soient très éloignés les uns des autres, et mettre au four pendant 15 minutes environ, selon l'épaisseur. Les sablés doivent être dorés, mais c'est assez difficile à distinguer au début vu qu'ils ont une couleur plutôt foncée.

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(le petit cœur c'était pour mon Chéri-Lapin)

Déguster froids, ou tièdes si comme moi vous n'avez pas la patience d'attendre. Un régal ce petit goût d'amande grillée !

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